Le sujet

Le sujet doit être posté au Tribunal Fédéral par le Juge en charge de l'affaire. Le titre doit comporter le nom du dossier et le jour du procès, par exemple : "[AT-9] Premier jour du procès"

La crédibilité

Chaque camp commence avec une barre de crédibilité de 100 %. Quand un parti se prend une pénalité par le juge, il perd en % de crédibilité décidé selon le Juge. Si un camp arrive à 0 % en crédibilité, le parti adverse gagne le procès, que la vérité ait été découverte ou non.

L'ordre

Pour que le procès ne parte pas en cacahuète, un certain ordre est établi pour éviter que des personnages monopolisent la parole.

Nous vous demandons de respecter scrupuleusement cet ordre. Si ce n’est pas le cas, nous nous réservons le droit d’effacer votre message sans ménagement. Quand arrive votre tour, vous avez l’obligation de poster même si votre personnage décide de ne pas réagir. Si le témoin ou l’intervenant ne sont pas encore dans la salle d’audience, passer directement au protagoniste suivant.

L’objection !

Si vous êtes un avocat ou un procureur, vous avez la possibilité d’intervenir durant le tour de quelqu’un d’autre en lançant une objection. Avec cette fonction, vous interrompez le tour en cours et c’est à vous de jouer.

Dans le cas où la personne à qui c’était le tour poste son message après l’objection, ce qui peut arriver si les deux messages sont écrits presque en même temps, le message n’est pas compté et il devra être supprimé avant un autre message, même s’il est le prochain posteur. Toutefois, rien n’empêche de garder le contenu du message en réserve pour plus tard.

Dans le cas où la personne à qui c’était le tour poste son message avant l’objection, son message est gardé et l’objecteur interrompra le tour du joueur suivant. A lui de modifier son message en conséquence avec ce qui a été rajouté. Pour résumer, si vous souhaitez objecter, fais en sorte d’être rapide pour éviter les mauvaises surprises.

Attention, c’est au juge, qui n’a pas besoin d’attendre son tour, de voir si votre objection est valable ou pas et peut donc vous interrompre, rejeter votre objection et vous pénaliser s’il a trouvé votre intervention inutile. Si votre objection est rejetée, les tours restent inchangés et le personnage interrompu doit reprendre là où il en était.

Si une objection a été lancée et est réussie, le tour suivant sera celui de la personne qui a été interrompue par cette objection, sauf si la personne ayant objecté utilise la fonction « demande de réponse ».

Un instant !

Cette fonction est l’équivalent de l’objection pour les témoins et les intervenants et est soumit aux mêmes règles que l’objection.

La demande de réponse

N’importe quel protagoniste peut poser une question directe à un autre protagoniste. Pour cela il doit terminer son message par une question en gras et en noir. Ainsi, on passe directement au tour du joueur concerné et il doit répondre correctement ou présenter une preuve. S’il se trompe, le juge peut décider de coller une pénalité au joueur questionnée et c’est à la personne ayant posé la question de décider s’il donne une deuxième chance ou pas.

Merci de ne pas abuser de cette fonction, histoire que l’avocat ne se retrouve pas avec 20 demandes de réponse à la suite. Une fois que le joueur a répondu à la question, c’est au tour du personnage qui devait jouer après la personne qui a posé la question.

Le déroulement du procès

Chaque procès d’Ace Attorney suit un schéma type. Là aussi, il faut faire en sorte que cela se ressente pour que chaque personne sache où on en est.

L'ouverture

C’est au juge d’ouvrir la séance et de demander si chaque parti est prêt. Ensuite, c’est au procureur de faire sa déclaration préliminaire.

L'appel de témoin

Quand vient le tour du procureur, il peut appeler un témoin puis, quand c’est de nouveau son tour, il doit demander au témoin son nom et sa profession. Le témoin quand à lui utilise son tour pour se présenter, puis il attend que ce soit de nouveau son tour pour témoigner. Rien n’empêche au procureur d’utiliser la fonction « demande de réponse » pour faire avancer le tour du témoin.

Le témoignage

C’est au témoin d’écrire dans un seul message son témoignage. Si durant le contre-interrogatoire, le juge demande au témoin de modifier son témoignage pour y intégrer un nouvel élément, il devra réécrire son témoignage en modifiant la phrase dans un nouveau message avant que le contre-interrogatoire continue.

Le contre-interrogatoire

C’est au juge de voir s’il autorise et s’il lance le contre-interrogatoire. Si le contre interrogatoire est lancé, il annonce le début du contre-interrogatoire et le tour suivant sera celui de l’avocat.

Pendant ce contre-interrogatoire, l’avocat doit sélectionner une seule phrase du témoignage à la fois et choisir entre deux options :

• « Un instant ! » Soit il choisit d’attaquer le témoin sur cette phrase en posant des questions pour avoir plus d’informations.
  
  
• « Objection ! » Soit il choisit d’objecter pour révéler une contradiction avec une preuve à l’appui.

Dans les deux cas, le tour suivant est automatiquement celui du témoin sauf si l’accusation émet une objection.

La théorie et contre-théorie

Quand une contradiction est révélée, c’est souvent des objections à la suite de l’avocat et du procureur qui vont s’enchaîner dans cette partie pour essayer de contredire la théorie de l’autre partie. À vous de faire des objections, des demandes de réponses et de proposer des théories cohérentes avec la situation. À partir de là, soit on peut avoir directement un verdict, soit l’accusation présente un nouveau témoin ou soit le témoin fait un nouveau témoignage.

Le verdict

Si le juge estime que toute la lumière a été faite sur l’affaire et que le doute n’est plus permis, il énonce le début du verdict dans son tour. Dans ce cas, il invoque automatique une « demande de réponse » sur lui-même pour pouvoir prononcer le verdict dans son prochain message. Il se doit d’attendre que tous les protagonistes soient au courant de ce message pour pouvoir avoir la possibilité d’intervenir.

Pour empêcher l’énoncé d’un verdict, le procureur ou l’avocat se doivent d’utiliser une objection (ou « un instant ! » pour le cas du témoin ou d’un intervenant) et proposer quelque chose de cohérent pour justifier son objection. Si le juge prononce l’intégralité du verdict, le procès est terminé. Au cas où votre crédibilité est à zéro, il est impossible d’empêcher l’énoncé d’un verdict même en objectant.

Les rôles spéciaux

L’accusé

L’accusé a le droit d’intervenir s’il est appelé en tant que témoin ou s’il utilise la fonction « un instant ! ». De ce fait, il sera considéré comme un intervenant.

L’assistant

L’avocat et le procureur ont le droit de participer au procès épaulé d’un assistant. Cet assistant n’apparait pas dans l’ordre et n’a donc pas de tour de parole.

Néanmoins, l’assistant peut selon sa profession intervenir avec les fonctions « objection ! » ou « un instant ! ». Toute objection de sa part peut être rejetée par le juge qui juge s’il pénalise le parti ou pas. De plus, il peut parler à son partenaire et le dit partenaire peut lui répondre et ceci est totalement indépendamment au tour actuel. En clair, ces paroles ne chamboulent pas l’ordre établit.

Nous rappelons qu’un assistant est là pour assister : il est là pour aider, orienter son parti dans la bonne direction mais il n’est pas là pour balancer les théories et les preuves à la place de son partenaire.

L’intervenant

Vous vous souvenez de cette voix sortie de nulle part qui hurle « un instant ! » et auquel personne ne s'attendait ? C’est l’intervenant. C’est un personnage décidé par le MJ de l’affaire (l’accusé, l’inspecteur, un autre témoin…) qui estime que son intervention est vitale pour la suite du procès, mais il prend le risque de se faire jeter dehors par le juge en cas d’abus. Si cela arrive, il ne pourra revenir à la barre que si le procureur le rappelle en tant que témoin.

Si cette intervention à lieu pendant le contre-interrogatoire, celui-ci prend fin. Durant toute la durée de son intervention auprès de la cour suite à son utilisation de la fonction « un instant ! », le personnage prend le tour du personnage « intervenant » et joue donc après l’avocat. Par contre, s'il lui est demandé de faire un témoignage, il deviendra alors un personnage « témoin ».